-Dzikki est un enfant. Tout petit, il n’a jamais effrayé grand monde. Il vivait seul avec son père alors qu’il n’était qu’une petite larve. Il le suivait dans ses errances. Il a grandi avec lui, et son père semblait placer de grands espoirs en lui. Il était déjà intelligent, agile et fort. Il avait tout d’un chasseur hors pair, et il voulait le devenir pour faire plaisir à son père.

-Son père lui a appris les bases du survivalisme et de la traque. Il sait utiliser son odorat, certes peu développé mais suffisant, pour accompagner son analyse des traces et des pistes. Même s’il ne brille pas par sa vitesse ou sa force physique, son assurance, son endurance et sa férocité font de lui un adversaire redoutable pour les springdaims ou les gens qu’il prend en grippe.

-Il n’a jamais su s’exprimer correctement cependant. Il parle peu, même s’il a beaucoup à dire. Il s’exprime beaucoup par les gestes et les gens ont souvent du mal à le comprendre. Parfois il communique en disant “honk”, un vieux réflexe qu’il a pris de son père, qui le disait de temps en temps, très rarement.

-Son père lui a dit qu’il avait laissé plein d’enfants dans le monde. Que ces enfants, ses frères et soeurs, allaient pouvoir l’accueillir et l’élever si lui périssait.

-Seulement, un jour, lors d’une chasse afin de tuer un ours pour aider une belle demoiselle, l’ours a pris le dessus dans le combat contre son père. Il réussit à plaquer le grand Umbria au sol. Dzikki était ordonné de ne pas bouger et de regarder, caché. Son père allait forcément gagner, lui qui était si.. fort. Il planta une lame dans la poitrine de l’ours… qui arracha sa tête d’un bon coup de patte. En voyant ça, Dzikki prit les deux dagues que son père lui avait offert, et sauta sur l’ours. Il lui asséna des dizaines de coups de poignard dans le dos, jusqu’à ce qu’épuisé par ses efforts, l’ours s’écroule. Dzikki en profitera pour le terminer en l’égorgeant, et en faire une cape de fourrure.

-Après avoir offert un enterrement comme il se doit à son père, Dzikki ira se faire un équipement. Il s’acheta quelques potions, et les accrocha à une lanière de cuir qu’il mettra autour de son torse. Pour faire joli, essentiellement. Mais s’il en a besoin pour se soigner lui ou ses proches, il les utilisera.

-Maintenant, il erre, dans le but de retrouver sa famille dont son père lui a tant parlé. Peut-être seront-ils dignes de le rencontrer.