Cela faisait déjà quelques temps que je longeais les routes. Je les suivais, à distance. En m’arrêtant dans une auberge de grands chemins, le propriétaire, un brave homme et moi avions beaucoup discuté. Il avait rapidement compris que je n’étais pas un être de cet univers et que je venais de par-delà le temps et l’espace. Nos échanges m’avaient permis d’en apprendre énormément sur ce monde, la géopolitique locale et par bienveillance il m’avait donné de nombreux conseils utile pour ne pas s’attirer des problèmes lors de mes voyages.
Ainsi, étant seul, il valait mieux prendre un peu de distance avec les routes qui pouvaient être sujettes aux embuscades de brigands. Toutefois, il ne fallait pas non plus trop s’en éloigner pour ne pas se perdre, surtout pour quelqu’un comme moi ne connaissant pas la géographie locale.
Je lui avais indiqué que je souhaitais rejoindre une ville proche. Il attrapa une carte de derrière son comptoir et posa son doigt sur notre position, puis sur celle d’une ville nommé Ostadan.
« C’est pas très grand, à vrai dire la ville a subi des attaques de monstres après que le dragon des glaces s’en soit pris à cette région. Mais c’est le plus proche. »
Le lendemain, après une couche dans un lit rustre qui ne me rappelait absolument pas l’excellente qualité de la literie nippone que je pouvais me payer dans mon ancienne vie, je prenais la route.
C’est donc en suivant les conseils avisés de ce monsieur que j’aperçu, après un jour et demi de marche, à deux kilomètres environs de ma position, un amas de bâtisses .
Encore un petit effort et les formes se mouvaient, des formes humaines d’ouvriers qui s’affairent à construire ce qui semble être des « fortifications », des barricades, mais aussi des toits de maisons. On sentait que la bourgade était en train de se relever de récentes aventures malheureuses… ou pas tant que ça puisqu’Ostadan avait été apparemment sauvé par un groupuscule de guerrier.
Je rejoignais le centre d’Ostadan et m’approchais d’une femme que je voyais avec une panière de linge.
« Bonjour Madame. Savez-vous où je pourrais trouver de l’eau potable ? »
J’affichais un léger sourire pour ne pas l’effrayer, c’est avec un sourire similaire et une honnête grande gentillesse qu’elle m’indiqua une vieille petite fontaine. A l’auberge, j’avais pu me procurer une besace, de quoi me nourrir pendant mon voyage et une bouteille. Mais celle-ci était vide, à la fontaine, je retirais le bouchon, rinçais la bouteille une fois ou deux et la remplissais.
Enfin, faisant un creux avec la paume d’une main, je me passais de l’eau sur le visage tout en me demandant ce que j’allais bien pouvoir faire ici.
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Lucifer Morningstar
Mer 10 Avr - 16:20
04
THE FEARED ONES
Moment ..... Lieu Ostadan featGojo
Peu après avoir quitté ta fille et la quiétude des chutes, tu n'es point allez bien loin. Puisque ta priorité et de bien comprendre ce système de troc , histoire d'avoir de quoi t'offrir ton propre chez toi...Tu daignes au final rejoindre un petit village. L'ambiance de ce monde est aussi différente que similaire à celui de l'enfer, ce qui a parfois le don de te perturber.
Tu t'amuses à lancer en l'air et à rattraper une petite bourse d'écu que tu as récupéré lors de ta dernière prestation au violon. Puisque tu n'es plus rien ici, les humains ne semble pas crier à l'hérésie d'écouter le diable en personne chanter et jouer de la musique. Ce qui n'est point de te déplaire, loin de là. Bon, toi qui as un peu de mal avec la foule, ou l'art de socialiser, du moment que tu es dans ton élément, tu peux ignorer le stress et la panique qui va avec.
Lorsque tu arrives dans la ville, tu sembles presque soulagé de voir le peu d'habitant qui erre dans les parages. Certains, par pure politesse ; te font même une brève salutation de la main. À laquelle tu réponds par un petit sourire nerveux et une vague de la main. Voir des êtres vivants, futurs clients du paradis ou de l'enfer... Des âmes que ta fille souhaites de tout cœur pouvoir sauver et leur offrir le paradis doré...Te fait tout de même un peu soupirer. Charlie voit le bon chez tout le monde, là ou toi, tu ne vois que le négatif.
Car il n'y 'a que ça en enfer. Tu as été condamné pour voir uniquement le négatif que tu as causé en offrant le libre arbitre aux mortels.
Ici, est-ce que tu peux essayer d'adopter le point de vue de ta fille? D'essayer de voir cette infime part de bonté ?
-Monsieur...Vous me semblez bien palot ! Un petit tour à la Nymphe alcoolique, notre rhum de pleine lune devrais vous requinquer !
C'est ton teint naturel-
-Ah...Euh...Merci? Je tacherais d'y faire un tour, je vous remercie de la proposition.
Bredouilles tu un peu déstabilisé par la soudaine interaction, affichant un sourire qui ne montre pas t'a rangée de dents de requin. Enfin, la dernière fois que tu as fait cette bêtise, la personne à un peu recule. Donc tu fais un peu plus attention maintenant.
Tu prends congé, finissant par t'installer au bord d'une fontaine. Bon....Il est vrai que l'idée de rejoindre une auberge pourrait être intéressante, sans toucher à l'alcool ! Tu aimerais éviter de t'endormir sur le comptoir ou d'agir en étant complètement à l'ouest.
Distraitement, pendant que tu réfléchis, tu finis par invoquer tes ailes aux plumes rougeâtres. On ne va pas s'en mentir, t'en occuper est une vraie galère et tu le fais peu souvent...Là c'est purement, car tu réfléchis et que tu es proche d'une source d'eau. Donc tu commences par récupérer un peu d'eau dans tes mains, pour en verser sur une des ailes, histoire de pouvoir ôter un peu la poussière. Ensuite, tu enlèves les plumes mortes et...
Ah, il y'a quelqu'un à côté-
Un peu pris au dépourvu, tu sors un peu de tes rêveries, renvoyant tes ailes dans le néant, comme si tu n'en avais jamais eu. A nouveau un sourire presque timide s'affiche sur ton visage, tandis que tu enlèves brièvement ton haut de forme.
-Enchanté...Je suppose ? Mes excuses, je ne vous avez pas remarqué. J'ai tendance à ne plus faire attention au monde qui m'entoure quand je suis dans mes pensées.
Un petit rire nerveux t'échappes, tu remets ton chapeau. Tandis que tu fais l'effort d'offrir un peu de politesse à cette âme, tu ne fais pas grandes attentions aux vilains êtres qui vous épies un peu plus loin.
Je n’avais pas encore posé mes yeux dans celui qui venait de me parler continuant à rafraichir mon visage. Je n’avais pas fait fi de sa présence jusqu’à ce que du coin de l’œil j’aperçoivent des ailes aux plûmes rouges. Je laissais quelques temps avant de lui répondre, passant ma main de haut en bas pour enlever le maximum des dernières gouttes d’eaux avant de passer mon visage dans le revers de ma manche pour l’essuyer. Cela faisait beaucoup de bien.
- Bonjour. Inutile de ranger vos ailes, c’est évident que vous n’êtes pas de ce monde
Dis-je en le regardant de haut en bas, avec un léger sourire sur le coin de la lèvre, non pas mesquin, c’était un léger trait d’humour bienveillant.
- Si vous avez besoin de les laver, n’hésitez pas.
Je m’asseyais sur le rebord de la fontaine pour ouvrir ma gourde et en boire le contenu. Buvant trop vite, de l’eau s’écoule du rebord de mes lèvres et glissent le long de mon cou. Je la termine en toussant un peu.
- Satoru Gojo. Enchanté. Ça ne fait pas longtemps que je suis là aussi.
Attendant sa réponse, je profitais du temps pour remplir de nouveau la gourde et la mettre dans mon sac. Depuis que j’étais arrivé sur Edengarth, je n’avais jamais eu la sensation de me sentir en sécurité et je devais admettre qu’être dans un village apaisait cette désagréable sensation d’être un gibier sauvage qu’un coup de fusil pourrait atteindre à tout moment. Peut-être pourrais-je rester ici quelque temps, troquer un paillasse et de la nourriture auprès d’un artisan local en échange d’un coup de mains sur un chantier.
Enfin, je jetais un regard autour de moi, cherchant une boutique, je voulais réussir à obtenir une carte de ce monde…
- Dis-moi, tu sais pas par hasard s’il y a ici une boutique qui vendrait une carte ?
[c] moondaygirl pour rld 2k18
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Lucifer Morningstar
Ven 12 Avr - 9:36
04
THE FEARED ONES
Moment ..... Lieu Ostadan featGojo
L'être humain ne semble pas spécialement offusqué que tu n'es pas pris connaissance de sa présence un peu plus vite. De quoi te faire afficher un semblant de sourire un peu plus détendu. Non, tu ne comptes pas reprendre cette toilette, tu le fera probablement un peu plus tard. En plus, c'est...Long et pénible à faire. Tu avais simplement commencé à le faire car tu étais perdu dans tes pensées, c'est tout.
En tout cas, l'humain semble avoir conscience que tu n'es pas d'ici, en te le faisant bien comprendre. Tout en se présentant, pour annoncer son nom et le fait qu'il soit piéger également ici depuis peu.
-Lucifer Morningstar pour ma part.
Tu énonces ton nom, un peu plus confiant. Puisque tu n'es plus rien ici, tu optes pour ne pas exhiber ton triste titre de seigneur des enfers. Gojo te demande si tu connaitrais une boutique qui vends des cartes. Oh...Bonne question.
En temps normal, tu aurais peut-être pu lui en faire une, d'un simple claquement de doigt. Cependant, c'est une chose un peu compliquée à faire lorsque tu ne connais pas ce monde ! De plus, elle ne serait pas restée longtemps avant de devenir poussière.
-Je ne viens pas souvent ville pour ma part, je ne saurais dire si quelqu'un vend des cartes dans les parage.
Expliques tu presque un peu penaud. Avec les anges et les démons qui éprouvent une allergie mutuelle, tu évites de te rendre dans des endroits ou l'une des deux races peut se croiser. C'est gênant d'être les deux à la fois ici...
Assis sur le rebord de la fontaine, tu croises les bras. C'était une ville plutôt tranquille ici, pour le moment. Les étrangers sont plutôt bien accueilli ! L'endroit pourrait presque être un peu trop...Calme, mais ce n'est pas pour te déplaire.
Pendant ton bref échange, un autre jeune homme finit par se joindre à votre conversation, surgissant de nul part.
-Bonjour ! Vous êtes bien des étrangers venu d'ailleurs ? C'est comment chez vous? C'est vrai que certains d'entres vous sont des super-héros ? Vous pouvez marcher sur les murs et déplacer des montagnes?
Un amas de questions qui vous sont adressés tandis que tu n'as pas vraiment le temps d'y répondre. A part fixer avec de grands yeux , car tu n'as même pas le temps d'assimiler quoi que ce soit.
Pendant qu'on vous parle, son complice s'approche discrètement afin de récupérer la bourse que tu avais déposé à côté de toi. Une fois entre ses mains, il lève un pouce en l'air et commence à prendre la pourdre d'escampette.
-Ah oups, je me suis souvenu que j'avais quelque chose à faire...Au revoir !
D'une manière absolument tout sauf louche, l'intrus commence à reculer, tandis que ton attention se déverrouille et que tu tournes ton regard à côté de toi, fixant l'absence de ta précieuse petite bourse.
.......
......
Est-ce que toi, le diable en lui même...Vient tout juste de se faire voler ?
-Non mais je rêve...Ils ont oser me voler MOI ?
Tu te lèves d'un coup, tandis que celui chargé de faire diversion décide de prendre la fuite.
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