Je gardais mon attention vers l’ours des feuilles qui me visait et que par logique, je visais. Je ne voulais pas me ramasser une fois de plus en position de détresse, puisque cela n'aidait pas notre situation présente. Mon avantage ici devait rester ma taille plutôt petite via cette bête végétale. Enfin, cela était un avantage en même temps d’être un désavantage. Après tout, du moment qu’il n’arrivait pas à me toucher cela allait bien, mais dans le cas contraire, cela pouvait assez vite tournée au chaos pour moi. Enfin, pour l’instant, cela allait encore pour moi, mon agilité m’aidait bien a éviter les crocs et griffes de la bête. Je ne pouvais m’empêcher de grogner par moments, malgré le corps humanoïde que j’avais en ce moment.

Venant asséner des coups avec ma petite arme coupante lorsque l’opportunité s’y présentait, tout en essayant d’éviter les coups les plus problématiques de l’ours. Ours qu’on pouvait voir qui commençait à faiblir peu à peu. Enfin, il n’avait quand même pas l’air parti pour abandonner, malheureusement…

Je n’avais pas vraiment le temps de porter attention à Akihiko et l’autre Ours des feuilles, mais vite fait comme ça, il avait l’air de s’en sortir pas mal… Je parle d’Akihiko, hein, pas l’ours. Disons que je préférais garder un maximum d’attention sur la bête qui m’attaquait… Je ne voulais absolument pas finir une fois de plus en position de faiblesse qui pouvait m’être dramatique, quoi.

Continuant au corps-à-corps, puisque cela était quand même moins fatiguant qu’utiliser Cerberus en rafale. Mon avantage devait quand même rester ma taille qui me permettait de bouger librement dans cet endroit et aussi qui me donnait l’avantage d’être plus dure à toucher. Certes, par contre, si l’ours me touchait cela pouvait facilement être assez dramatique, justement à cause de ma taille…

Continuant ainsi, grognant par moments, surtout lorsque la créature sauvage réussissait à éviter mes coups et parfois, seulement parce que cela sortait seul sans vraiment que je le réalise. Continuant à fatiguer la bête en lui donnant des coups avec ma petite arme pointu ici et là, lorsque la situation me le permettait. Je préférais ne point prendre de risque inutile, du moins, pour l’instant. Au moins, dans le moment présent, cela avait l’air de plutôt bien fonctionner. Certes, cela n’empêcherait point parfois l’animal végétal de m’atteigne vaguement avec des coups que je n’arrivais point à complètement éviter, mais encore, cela était moins pire que ce que l’ours pouvait se prendre en retour.

L’ours contre lequel je me battais commençait à faiblir de plus en plus, mais n’avait point l’air partir pour vouloir fuir… Il fallait croire que cela était contre la nature d’un prédateur de fuir… Ou peut-être était-ce autre chose ? Cela, je ne pouvais point le savoir. Enfin, là-dedans, la bête n’était pas le seul à commencer à fatiguer, puisque cela était aussi mon cas, mais je suis sûr que je me débrouillais quand même mieux que cette créature sauvage… Enfin, je crois…

Alors que j’étais sûr d’arriver à éviter la patte de l’ours des feuilles à ma plus grande surprise cela ne c’était pas passée comme prévu, loin de là… Malgré que je m’étais protégé avec ma petite arme pointue, la force de la bête m’avait quand même fait soulever du sol pour me propulser vers l’arrière rapidement. À peine mes pieds avaient-ils toucher le sol que par simple instinct, j’avais invoqué Cerberus, tandis que l’ours avait déjà bondi dans ma direction. Du coup, la créature sauvage avait terminé par mordre près de la tête du milieu de Cerberus qui était apparu au-dessus de moi, me protégeant. Sans vraiment attendre les deux têtes à chaque extrémité du Persona était simplement venu mordre violemment l’ours au niveau du coup. Après, tout Toboe m’avait bien appris que pour abattre une proie plus facilement cela était un des points à viser, donc avec un prédateur cela ne devait pas vraiment être différent, n’est-ce pas ? Effectivement, cela avait fini par avoir raison de l’ours qui arrêtait finalement de bouger, corps inerte que Cerberus ne fit que balancer plus loin.

Je me retournais ensuite vers Akihiko, alors que Cerberus disparus doucement, voulant voir si le jeune homme avait fini ou pas par avoir l’autre ours, restant sur la défensive par simple instinct, prêt a aider ce dernier si besoin.

Oh ! Akihiko avait aussi fini de son côté. J’avais pris le temps de souffler quelques longues secondes pour finalement aller rejoindre le jeune homme d’un pas enjoué. J’arrêtais devant ce dernier en souriant, tandis que ma queue de chien ne pouvait cacher mon état content qu’on soit enfin tranquille pour finir ce qu’on était venu faire à la base.

- Yeah ! Enfin, fini ! Lançais-je, tout en reprenant encore un peu mon souffle. – J’imagine qu’on peut reprendre la recherche de l’herbe ! J’avais simplement commencé à regarder autour de nous en même temps que je terminais de parler, tout en humant parfois l’air par simple réflexe.

Après tout, cela était la raison pourquoi on était ici, n’est-ce pas ? Logiquement, le plus dur était déjà derrière nous. Après tout, au moins qu’autre chose se pointe, trouver ces herbes ne pouvaient pas être plus dure que ce qu’on avait déjà fait jusqu’à présent, nan ?

J’espérais bien qu’on ne tarderait point à en trouver… Soit ça, soit qu’on ne tombe sur rien d’autre de trop dangereux pour nous. Ou encore mieux, les deux en même temps ! Au dire d’Akihiko, ma queue de chien foutait l’air énergiquement, simplement heureux. Prenant le temps de me reposer un peu, tout comme le jeune homme prenait le temps de le faire. Après tout, on voulait en finir au plus vite, mais on ne voulait certainement pas non plus s’évanouir en court de route, donc une petite pause n’était pas de trop.

Suivant le jeune homme lorsqu’il se remit en route, regardant à gauche et à droite, même si j’avais déjà un peu oublié à quoi ressemblait les herbes en question, mais détail… Bah quoi ? Ce n’était pas ma faute si j’étais meilleur pour retenir une odeur, qu’une image dans ma tête… J’arrêtais lorsqu’Akihiko vit dire qu’il en avait trouvé, pour me rapprocher de lui et déposer mon attention sur les herbes en question.

- Yeah ! Au moins, on est sûr d’être dans la bonne place… zone ! Lançais-je pendant qu’il cueillait les plantes.

Tandis que j’étais venu me rapprocher de ce dernier dans le but de venir humer les herbes qu’il tenait. Pour ensuite humer l’air autour de nous. Certes, assez étrange sous cette forme, mais cela n’était point quelque chose que je pouvais me rendre compte. Je cherchais simplement une piste, cela était beaucoup plus simple pour moi de faire avec mon odorat qu’avec mon regard, après tout. Par chance, que toutes les plantes ne sentaient pas la même chose ou presque.

- Par-là ! Lançais-je, tout en pointant une direction, pour sans vraiment attendre, prendre la direction en question. Pour m’arrêter non loin d’où on était juste avant. – Héhé ! Il y en a ici ! Terminais-je d’un timbre joyeux, ma queue de chien suivait mon humeur.

Suite au remerciement du jeune homme, ma queue de chien balayait l’air de gauche à droit, heureux. C’était toujours bien de se faire dire qu’on avait bien fait dans la vie. Je le laissais cueillir les herbes, le regardant faire curieusement. Disons que cela n’était pas vraiment quelque chose que j’avais l’habitude de faire dans ma vie de chien.

- Yeah ! On va pouvoir rentrer, après. Et vraiment se reposer, n’est-ce pas ? – Au moins, l’homme qui s’occupe de soigner les autres dans ce village va être content. Et accessoirement, j’étais toujours heureux d’aider.

Disons que le terme utilisé était un peu trop compliquer pour moi pour que je le retienne, donc j’avais utilisé la seule chose qui m’était venu à l’esprit pour dire le mot apothicaire… Dans tous les cas, j’étais content qu’on puisse enfin rentrer, du moins, dès qu’Akihiko aurait terminer de cueillir les herbes. Quant à moi, je restais là, accroupie, à regarder faire le jeune homme un air curieux.

Une fois que le jeune homme eu fini de cueillir les herbes, je m’étais relevé, pour simplement le suivre. Le chemin de retour fut bien calme à côté de ce qu’on avait vécu, il y a peu. On n’avait rien rencontrer de dangereux et rien ne nous était tomber dessus. Encore chanceux, parce que je préférais ne pas devoir combattre de nouveau si vite.

Une fois de retour au village, on était retourné voir l’homme à qui on devait donner les herbes. J’étais bien heureux qu'on ne rentre pas directement, après tout, j’avais beaucoup d’énergie dans la vie, mais j’avais mes limites comme tous. Nous reposer un peu avant de vraiment rentrer au fort était la meilleure chose à faire, surtout que maintenant, on était dans un lieu sécuritaire, au moins, si on tombait sur quoique ce soit lors du chemin de retour, on serait prêt.
Au moins, ceci était une bonne chose de fait pour ce village !